Le Boisé Saint-Paul n’est pas l’Amazonie, faut-il le rappeler. Il s’agit d’une petite forêt urbaine de 26 hectares. À compter du mois de janvier, l’arrondissement de Verdun compte y faire abattre les frênes sur une distance de 25 mètres de chaque côté des nombreux sentiers de cette petite forêt urbaine. On envisage également de couper les frênes situés à moins de 25 mètres des propriétés. Regardez bien la carte qui accompagne ce texte : elle montre les zones d’abattage. Faites le calcul : environ 70 % de l’écosystème sera ainsi touché.
Lors du conseil d’arrondissement de Verdun du 3 septembre, la mairesse Marie-Andrée Mauger a reconnu que de grandes clairières verraient le jour après l’opération d’abattage menée par le Service des grands parcs. Le Boisé Saint-Paul va ressembler de plus en plus à une savane et de moins en moins à une forêt.
Si les coupes massives ne sont pas stoppées, le Boisé Saint-Paul perdra au moins 1000 arbres. Plus probablement, entre 1300 et 1500. Et il en a déjà perdu 400 au cours des derniers hivers. Qu’en restera-t-il ?