ENJEUX et MENACES


ABATTAGE

 

Depuis 5 ou 6 ans l'arrondissement de Verdun fait preuve d'un enthousiasme sans précédent pour abattre des arbres sur les espaces publics de L'Île-des-Sœurs.

 

En 2018, les insulaires ont  eu droit à l'abattage de grands peupliers dans les environs de l'École primaire de l'Île-des-Sœurs, en marge du Boisé Saint-Paul.

 

En 2021, ce fut au tour d'une petite forêt de peupliers le long des berges de tomber sous les assauts de scies mécaniques.

 

En 2024, 140 frênes ont été abattus le long des berges.

 

Maintenant et depuis trois ans, l'arrondissement de Verdun s'acharne sur le Boisé Saint-Paul. Déjà 300 à 400 arbres ont été abattus.

 

VÉLOS

 

La circulation à vélo est strictement interdite dans le Boisé Saint-Paul.

 

Il s'agit d'une mesure de protection exigée par le Décret 1175-90 de façon à maintenir un écosysteme à la fois riche et fragile.

 

Malheureusement, malgré les avis répétés de citoyens, rien n'est fait pour éradiquer cette menace qui compromet la survie du Boisé Saint-Paul pour les générations futures.

 

Les enseignes pour avertir des règles ayant comme but de sauvegarder le Boisé Saint-Paul sont à la fois rares et minuscules. Aussi, la sécurité publique qui pourtant fait preuve d'un zèle exemplaire pour distribuer des contraventions pour le stationnement, ne circule jamais dans le Boisé Saint-Paul pour avertir ou mettre à l'amende les cyclistes délinquants.

CHIENS

 

Les chiens représentent un stress pour la faune qui loge dans le Boisé Saint-Paul.

 

L'instinct de prédation des canidés incite ces derniers à pourchasser la petite faune dans son habitat naturel. 

 

L'urine des chiens nuit également à une dizaine d'espèces de plantes  à statut précaire qui poussent dans le Boisé Saint-Paul.

 

À l'exception du Boisé Saint-Paul, les propriétaires de chiens sont admis partout sur le domaine public à L'Île-des-Sœurs, pourvu qu'ils soient en laisse. 

 

Trois kilométres de sentiers en bordure du fleuve s'offrent en plus aux promeneurs de chien pour circuler dans la nature le long du Saint-Laurent.

 

 

INITIATIVES ILLÉGALES

Les berges sont défrichées et des arbres qui sont sur le domaine public sont abattus par certains riverains qui cherchent ainsi à améliorer leur vue ou leu accès  au fleuve.

 

Des items tel que des quais, des tables et des chaises occupent sans permission le domaine public.

 

Les berges constituent des habitats très importants pour la faune et on y retrouve une flore abondante.


AGRILE DU FRÊNE

L’agrile du frêne est un coléoptère envahissant qui se nourrit des frênes d’Amérique du Nord, les détruisant ainsi en quelques années. 

 

Présent tant dans les zones forestières

qu’urbaines, il est difficile à contenir : aucun prédateur naturel nord-américain n’a pu empêcher ses ravages ou ralentir sa propagation. 

 

Dans la région métropolitaine,

l’infestation est bien établie et généralisée sur l’ensemble du territoire.


DÉVELOPPEMENT

Montréal est une ville dynamique qui se développe constamment.

 

Les pressions des promoteurs immobiliers pour modifier le plan d'urbanisme résultent plus souvent qu'autrement en une densification du territoire.  Rarement nos représentants freinent de telles ardeurs. 

 

Le cas récent du PPU de la Pointe-Nord de L'Île-des-Sœurs est un bon exemple. Ce plan, malgré une opposition quasi-unanime des citoyens a reçu l'aval unanime des 7 éluEs de l'arrondissement de Verdun.


IGNORANCE

Sur le Parlement de Québec, fut gravé la devise que l'on retrouve sur toutes les plaques d'immatriculation. C'était en 1886.

 

JE ME SOUVIENS

 

Malheureusement, peu de gens semblent  au fait des lois et servitudes qui protègent l'environnement sur L'Île-des-Sœurs.

 

Cela est aussi vrai pour plusieurs autres lois , dont la Loi sur la Conservation du Patrimoine Naturel.


PLANTATION

Une forêt humide, comme le Boisé Saint-Paul, est un écosystème complexe qui a mis des centaines d’années à se développer. 

 

La plantation de nouvelles pousses fut récemment présentée comme solution à des abattages massifs.

 

Hélas, la réalité est que les jeunes pousses meurent presque toutes lorsque cela est fait dans des milieux humides.


POLLUTION LUMINEUSE

Qu'elles soient utiles ou inutiles, avec tout le gaspillage énergétique que cela suppose, les sources de lumière artificielle nocturne se multiplient à un rythme effarant depuis nombre d'années.

 

La faune nocturne s'en trouve particulièrement perturbée.

 

Ces nuisances lumineuses communément appelées pollution lumineuse détruisent et morcellent l’habitat des espèces animales adaptées à l’obscurité. Elles perturbent leurs comportements, accélérant ainsi la disparition des plus fragiles d’entre elles


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